ECONOMIE CIRCULAIRE

Conscient de ses responsabilités vis-à-vis de la société et de l’environnement, Lidl cherche à rendre son activité durable en travaillant à limiter le gaspillage des ressources et la production de déchets conformément au concept d’économie circulaire.

Nous sommes évidemment persuadés que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. Pourtant, tout acte de production et de consommation implique des déchets. Lidl se saisit de sa responsabilité de minimiser le gaspillage alimentaire, de réduire les excédents d’emballages et de favoriser la revalorisation des déchets qui ne peuvent être évités (notamment pour des raisons de sécurité et de qualité des produits vendus en supermarchés).

Pour ce faire, Lidl s’appuie principalement sur 3 outils/stratégies qui lui sont propres : le « Zéro Gaspi », la « Reverse Logistique » et la « Reset Plastic » grâce auxquels Lidl revalorise, en 2020, 84% des déchets produits par son activité. Notre enseigne s’est donné l’objectif atteindre 88% de déchets revalorisés d’ici 2022.

LE « ZERO GASPILLAGE » : LA REPONSE DE LIDL AU GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Depuis 2016, Lidl déploie l’initiative « zéro gaspi » dans tous ses supermarchés. Elle permet de lutter contre le gaspillage alimentaire tout en offrant un prix attractif pour le client. Concrètement, chaque jour, les collaborateurs Lidl en supermarché apposent sur les produits périssables en DLC (date limite de consommation) du jour des étiquettes pour indiquer un prix de vente réduit. Cela permet d’encourager le client à acheter et donc de limiter le nombre de produits jetés car périmés. Les produits concernés sont le pain, la viande, le poisson, le frais (type sandwichs sous vide) mais aussi les fruits et les légumes.

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Le cas des cagettes « zéro gaspi fruits et légumes ».

Cette initiative, qui veut limiter le gaspillage des fruits et légumes ne répondant plus aux standards de qualité Lidl mais encore parfaitement consommables, est inédite dans le secteur de la grande distribution. Elle permet aux clients Lidl d’acheter des 5kg de fruits et légumes à un prix imbattable – 1 euro la cagette – tout en contribuant à une cause puisque 50 centimes sont reversés aux Restos du Cœur. Depuis 2016, cette catégorie du « zéro gaspi » a permis de sauver du gaspillage plus de 70 000 tonnes de fruits et légumes et de reverser plus de 7 millions d’euros aux Restos du Cœur afin de soutenir des projets nationaux et locaux de l’association.

Lidl travaille également à limite du gaspillage de denrées sèches en faisant don des produits « secs » invendus. Ces derniers sont ramenés en plateforme logistique et récupérés par nos associations d’aide alimentaire partenaires (Restos du Cœur, Banques Alimentaires, Secours Populaire notamment).

REset plastic
« RESET PLASTIC » : MOINS DE PLASTIQUE POUR UNE ECONOMIE CIRCULAIRE 

Dans le cadre de sa stratégie « REset Plastic » (voir ci-dessous), Lidl s'est engagée à horizon 2025 pour :

-  100% d'emballages aussi recyclables* que possible,

- Réduire de 20% les volumes de plastique utilisés (par rapport à 2017)

- Intégrer en moyenne 25% de plastique recyclé dans ses emballages

Plus d’information: Home (reset-plastic.com)

*Objectifs sujet aux disponibilités des filières de recyclage sur le territoire national

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LA « REVERSE LOGISTIQUE » : UNE LOGISTIQUE INVERSEE/OPTIMISEE

Lidl est très attentif au tri et à la collecte de ses déchets pour en assurer la meilleure revalorisation possible.

Grâce à l’initiative « Mettez-vous au vert » qui déploie une signalétique claire et divers contenants, les collaborateurs Lidl en supermarchés trient directement les déchets. Ils séparent trois types de plastique : film transparent, film couleur et plastiques en mélange. Une attention est également portée au carton, mis en balle directement en supermarché, au biodéchet emballé, au pain et aux déchets industriels banals.

Une fois ce tri réalisé, Lidl utilise les camions qui livrent quotidiennement les supermarchés (taux de remplissage des camions à 94% en 2020) pour collecter et rapatrier les déchets pré-triés vers ses plateformes logistiques. Ce système de « reverse logistique » permet notamment d’améliorer le tri, en évitant d’avoir un bac de collecte classique plus propice aux erreurs et rendant difficile le contrôle.

Ces déchets pré-triés remontés des supermarchés rejoignent une zone spécifique prévue à cet effet sur nos plateformes logistiques se joignant ainsi aux déchets produits au niveau des plateformes également pré-triés.

Ils sont stockés dans divers contenants dans une zone prévue à cet effet, avant d’être enlevés par nos prestataires. Cette zone accueille également les déchets retournés par nos supermarchés. Un contrôle visuel de la qualité est réalisé, avant de positionner les déchets dans les contenants adaptés pour leur collecte. Pour leur traitement, nous travaillons avec tous types d’acteurs, aussi bien des multinationales que des entreprises locales. Pour la vente de nos déchets valorisables, tels que le carton ou le plastique, nous favorisons au maximum le travail en direct avec les recycleurs, comme des papetiers ou des plasturgistes.

Pour en savoir plus, regardez la vidéo.

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Les microplastiques

Les déchets plastiques sont devenus l’un des défis les plus urgents pour les humains et l’environnement. Le commerce de détail des produits alimentaires contribue également à la production élevée de plastique, notamment pour les emballages. Mais de petites particules de plastique provenant des produits de beauté, appelées microplastiques, polluent également l’environnement.

Il n’existe à ce jour aucune définition unanime des microplastiques. Chez Lidl, nous entendons par « microparticules de plastique » des particules de plastique solides visuellement reconnaissables de moins de cinq millimètres qui ont un effet abrasif et sont insolubles dans l’eau. Ces particules peuvent provenir de matières plastiques comme le polyamide (PA), le polyéthylène (PE), le polytéréphtalate d’éthylène (PET), le polyester (PES), le polyamide (PI), le polypropylène (PP) et le polyuréthane (PU).

Quand nous parlons de « sans microplastiques », nous incluons dans notre définition d’autres polymères synthétiques non biodégradables qui sont solides, dispersés, sous forme de gel, dissous ou liquide.

On distingue en principe les microplastiques primaires de type A et B, et les microplastiques secondaires. Les microplastiques primaires de type A font intentionnellement partie de la composition de produits, comme des produits de soins, afin de leur conférer certaines caractéristiques spécifiques. Les microplastiques primaires de type B sont eux générés pendant la phase d’utilisation des objets, par l’usure des pneus par exemple. Les microplastiques secondaires, en revanche, naissent à la suite de la décomposition de morceaux de matière plastique de grande dimension, par exemple sous l’action des vagues et du rayonnement solaire.

Défi

Les microplastiques primaires de type A entrent dans la composition de nombreux produits de soins corporels et de cosmétiques. Même si les additifs des cosmétiques ne représentent actuellement que de moins d’un pour cent des microplastiques libérés, et que les effets négatifs des microplastiques sur la santé humaine n’ont pas encore été prouvés, ils se retrouvent néanmoins dans l’environnement via les eaux usées et les boues d’épuration (engrais). Ces particules sont présentes dans la mer et les rivières, dans le sol, dans l’air et ont déjà été détectées dans l’organisme humain. C’est pourquoi Lidl s’est fixé pour objectif de faire face au problème croissant des microplastiques et d’y remédier avec des solutions efficaces. 
 

Les pistes de solutions

Afin d’adresser la thématique du plastique, le groupe Schwarz a lancé en 2018 la stratégie « REset Plastic », à la mise en œuvre de laquelle Lidl joue un rôle important. Outre les matières plastiques d’emballage, cette stratégie prend également en compte le thème des microplastiques.

 

Les lignes directrices REset Plastic servent de base à Lidl pour formuler des objectifs concrets de réduction des microplastiques. Dès la fin de l’année 2021, nous souhaitons renoncer à l’utilisation de microplastiques dans tous les produits cosmétiques et de soins corporels de marque de distributeur Lidl, dans la mesure où cela n’altère pas de manière significative l’efficacité ou la sécurité du produit. Les matières plastiques contenues jusqu’à présent peuvent être remplacées par des choix plus respectueux de l’environnement, comme des particules de pierre ponce ou de bambou, ou encore des formules dépourvues de microplastiques. Les rasoirs constituent une exception, car la recherche ne nous a pas encore fourni de résultats satisfaisants en matière de produits de substitution.

Afin de pouvoir également remplacer les microplastiques liquides, des substances alternatives sont testées et évaluées en étroite collaboration avec les fournisseurs, en ce qui concerne la sécurité du produit, l’écocompatibilité, l’efficacité et l’applicabilité technologique. L’optimisation des produits et des emballages fait partie du champ d’action de la stratégie plastique globale REdesign. En outre, l’étude et l’évaluation de matériaux de substitution pour les microplastiques peuvent être incluses dans le sous-champ d’action « REsearch ».

Chez Lidl, nous mettons la qualité et la sécurité de nos produits au premier plan. C’est pourquoi ce thème est également partie intégrante de notre responsabilité d’entreprise en matière de produits de qualité et de sécurité des produits.

Lidl introduit le label « Formule sans microplastiques » pour les produits cosmétiques et de soins corporels, afin que les clients puissent reconnaître au premier coup d’œil les produits dont la formule ne contient pas de microplastiques.

Organisation

La responsabilité du thème des microplastiques incombe au service des achats. En tant que partenaire compétent en matière scientifique, l’institut Fraunhofer UMSICHT accompagne Lidl dans la mise en œuvre des objectifs formulés.

Dans une prise de position, Lidl a étayé ses ambitions quant à la réduction des microplastiques dans ses produits de beauté et de soins corporels de marques de distributeur, et a défini des principes à cet effet.